Les femmes leaders, autorités, responsables religieux, têtes couronnées, notables et sages sont outillés pour un accès des femmes à la terre sécurisée
Le Bénin dispose d’une loi foncière qui garantit le droit pour tous d'accéder à la terre. Néanmoins, le constat général, est que les femmes béninoises, surtout celles des milieux ruraux sont confrontées à des limitations diverses à jouir de leurs droits à posséder, à gérer et à contrôler la terre. Ceci entrave leur capacité à mener des activités économiques et contribue à fragiliser leur autonomisation économique. Cette situation est le résultat de plusieurs facteurs, notamment les us et les coutumes et les normes culturelles et sociales qui prévalent et selon lesquelles les femmes n'ont pas le droit à la terre, ni par l'achat, par l'héritage ni par donation. La méconnaissance des droits conférés par le code foncier par les femmes elles-mêmes, et l'ineffectivité de l'application du code foncier viennent complexifier cet état de déni des droits fonciers pour les femmes et les filles. Au regard des multiples cas de conflits domaniaux enregistrés au niveau de la communauté en général et des femmes en particulier, l’Association Nationale des Femmes agricultrices du Bénin (ANaF-Bénin) en partenariat avec CECI BENIN à travers son projet "Femmes et droits fonciers dans les communes de Zakpota et Covè" a outillé les différents acteurs à travers la formation, les causeries débats dans les communautés, la mise en place des comités de veille, les émissions radios interactives. L'objectif est de préparer et renforcer les compétences d’un noyau communautaire de femmes et filles, des élues et d’autres leaders communautaire en vue de la défense et protection de l'accès au/et contrôle du foncier pour les femmes et les jeunes femmes. Les participants et participantes ont été satisfaits des actions développées sur le terrain.
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